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Les Ecuries du Pato

Une Passion pour le horse ball, Un livre : Horse ball aux Ecuries du Pato Un projet de maquette équestre... #lesecuriesdupato Horseball, Ecuries du pato

5 tahitiennes Championnes de France 2018

5 tahitiennes Championnes de France 2018
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5 tahitiennes Championnes de France 2018
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Belle aventure que celle de ses 5 joueuses venues de Tahiti  (22 000 km) pour participer aux Championnats de France de Horse ball et qui sont montées sur la plus haute marche du podium….

Je n’ai pas pu résister à  les interviewer…

 

Ia ora na, jeunes championnes, pensiez-vous revenir à Tahiti avec une médaille d’or autour du cou ?

Bonjour Hélène. On ne s’attendait pas du tout à ça, car on ne connaissait pas le niveau des équipes que l’on allait affronter. Bien sûr,  commente Maya, notre objectif était de rentrer en Polynésie avec une médaille, mais jamais on ne s’était imaginé rentrer avec le titre de Championnes de France. Personne ne s’attendait à remporter l’or. Il faut  dire, précise Morgane, que l’on ne connaissait pas les chevaux que nous allions monter. On n’a eu que 3 jours pour s’entrainer avec eux. On n’a eu que 2 entrainements pour toucher la balle, jouer, voir comment les chevaux réagissaient, Du coup, notre médaille c’est vraiment un mérite.



Qui êtes-vous donc ?  

  • Gabrielle Venot, 16 ans. Je monte au Club Equestre de Tahiti . C’est mon deuxième Grand Tournoi.
  • Maya Menu, de l’Eperon de Tahiti. C’est ma première participation à Lamotte Beuvron.  
  • Morgane Medan, 15 ans, je suis cavalière à l’Eperon de Tahiti  
  • Herenama Pierson, 15 ans, du Club équestre de Tahiti. C’est mon premier Lamotte. http://www.chevaltahiti.net/
  • Emma Merrel, 14 ans, je monte à l’Eperon de Tahiti. C’est mon 3è grand tournoi. Je suis le capitaine de la sélection polynésienne.

 

On a toutes le galop 5 au minimum.  On monte à cheval depuis de longues années. (Pour entrer en sélection polynésienne, il faut avoir 7 à 8 ans d’équitation derrière soi).


Comment vous êtes-vous mises au horse ball ?

Quelque part, on a commencé le horse ball, grâce aux cavaliers de CSO qui venaient aux Championnats de France.  Après leur championnat, ils faisaient  des stages de horse ball. Ça leur plaisait et quand ils rentraient à Tahiti, ils nous en parlaient.  Le coach a organisé un cours de temps en temps, puis un cours officiel.  C’est comme cela qu’on s’est mis dans le mouvement.

 

Si j’en suis arrivée là, dit Heremana, c’est grâce à notre coach Antonin qui a amené cette discipline qui m’a beaucoup plu. C’est un sport qui procure de l’adrénaline, L’ambiance est bonne et il y un bon esprit d’équipe. Je crois que notre médaille d’or va être un atout pour la promotion de ce sport, car les autres cavaliers du club vont aussi vouloir aller au Grand Tournoi. Je crois bien que certains vont commencer le horse ball pour y parvenir…

 

Bien sûr, on passe au club presque tous les jours, que ce soit pour les cours de horse ball, de Cso ou de dressage. On monte souvent en fin d’après-midi, quand le soleil se couche et qu’il fait plus frais pour les chevaux.

 

Pour venir ici, on a été sélectionné par Antonin qui s’occupe de nous. A Meurchin, ajoute Morgane,  nous avons retrouvé notre deuxième coach, Florent Courcelles, qui est extraordinaire lui aussi. Tous les deux nous ont soutenues jusqu’au bout. Par contre, nos monitrices de Tahiti, Maud Santoro Mianné et Charlotte Frottié  sont  resteés là-bas pour continuer leurs cours d’équitation et s’occuper des chevaux.

 

Que peut-on ressentir lorsqu’on a fait 22 000 kilomètres pour faire quelques matchs et gagner contre des gens de la métropole ?

C’est impressionnant raconte Gabrielle. Même nos adversaires ne s’y attendaient pas.  Parfois, lors de la détente, on entendait les autres cavaliers discuter entre eux. Certains pensaient qu’on n’y connaissait pas grand-chose, qu’ils pourraient nous battre facilement.  Cela nous faisait rire. Mais nous, on avait à cœur de faire mieux que les sélections précédentes.

 

Mais, dit Emma la capitaine,  les matchs n’ont pas été faciles. En finale, on était mené à la mi-temps. A  chaque fois que l’on prenait un but,  je disais à mes coéquipières : « Allez rien n’est perdu, on peut encore remonter »  et c’est ce qui s’est passé. Je savais que l’on pouvait encore gagner car l’écart n’était pas énorme. Alors, on s’est battu  jusqu’ à la dernière seconde pour mériter ce titre.

 

Ce qui était bien, c’est que nos matchs étaient filmés et que nos parents restés à Tahiti   pouvaient suivre les matchs en direct, même si c’était la nuit. On peut vous dire qu’ils étaient très fiers de nos résultats.

Sur le podium,  on a  sorti notre drapeau tahitien. C’était important pour nous et nous avons chanté la Marseillaise comme tout le monde.

 

Justement, ce décallage horaire vous a-t-il posé problème ?

Au début oui, car il y a 12 heures de décalage et le sommeil est totalement inversé. Mais il fallait s’y faire. Ce qui nous a fait bizarre, c’est aussi la différence de climat.  Parfois, on a eu froid.

 

Qu’est ce que vous avez particulièrement apprécié  durant votre séjour ici ?

On a adoré nos chevaux, ceux que l’on nous a prêté. Il y avait Quintonine, Massino, Gégé, Bounty et Ura.  Ça a été dur de leur dire au revoir. Ils vont nous manquer. Et puis, il y a eu le club de Meurchin qui nous a soutenu tout le temps. Ils étaient présents à tous nos matchs, à nous encourager, à marcher nos chevaux. C’est vraiment un club adorable et très accueillant.  L’ambiance était au top. Ensuite, nous sommes allées suivre leurs matchs, car une de nos amies y jouait. En fait beaucoup d’équipes nous encourageaient.

Lamotte Beuvron, c’est vraiment une expérience unique, où l’esprit d‘équipe est important. Nous étions heureuses d’être toutes ensemble. Il y avait une belle cohésion qui nous a aidée pour la victoire.

D’ailleurs, on  a déjà envie de revenir l’an prochain.

 

 

Antonin Mianné ( Cadre technique fédéral de la  Fédération Polynésienne d'Equitation - FPE prend  ensuite la parole :

 Pour le horse ball, j’avais envie d’amener autre chose à Tahiti. Je connaissais ce sport grâce à son père qui  y avait joué à un bon niveau avec Dominique Bouchery. C’est ainsi que tout a commencé. On a mis en place un cours de temps à autre, puis il y a eu des démonstrations à la fête du cheval. Des membres de l’équipe de Meurchin sont venus ici à Papeete et la sauce a pris.  On a organisé une formation d’arbitres, de juges. Aujourd’hui,  nous comptabilisons 2 équipes poussins, 2 équipes cadets et un groupe de débutants. On a 97 % de joueuses réparties sur 2 clubs. Celui de Pirae et celui de Tahiti qui comptent environ chacun 250 licenciés.

 

Je peux remercier la fédération Polynésienne qui fait tout pour nous aider. Savez-vous que ce championnat revient à 4000 € par joueuse qui ne sont nullement aidées par la Fédération Française d’Equitation. Tout est à la charge des familles… Le budget est énorme, entre le billet d’avion, la location des chevaux, les gites, le séjour….

Heureusement, nous sommes bien soutenus dans notre logistique. Les chevaux sont loués dans différents clubs du Nord – Pas de Calais. Ils sont logés et transportés par Meurchin. Il n’y a pas à dire, les copains jouent le jeu et c’est une grande fierté pour moi. La Polynésie peut faire des choses et grâce à tous nos amis la qualité de notre boulot est reconnue. Je ne vais pas vous étonner en disant que je prépare déjà le championnat de l’an prochain : les filles veulent déjà revenir….

 

Merci Hélène, nous sommes touchés que vous ayez pris le temps de parler de nous.

 

 


Les Ecuries du Pato

www.ecuriesdupato.com

https://www.facebook.com/LesEcuriesduPato

Crédit photo :  meurchin equitation horse ball,  Virginie Bruant

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